• Ça fait un bail que je devais en parler mais je saisis l'occasion d'une
    petite baisse d'activité après plusieurs semaines post-rentrée assez
    intenses pour le faire maintenant. Il s'agit de la campagne de promotion
    lancée en novembre par les Dernières nouvelles d'Alsace, LE quotidien
    régional du nord de l'Alsace (dont proviennent, à égalité avec l'Alsace
    (qui couvre le sud et Belfort!) la majorité des intervenants de presse écrite
    du Cuej en première année. À l'image du journal en régime amaigrissant Libé
    qui avait un peu plus tôt dans l'année demandé à Joey Star de customiser
    ses pages au gros feutre, c'est celui du « graphiste » Ben, qui est venu
    le temps d'un numéro « tuner » les pages de DNA.

    Ça donnait quelques pensées bien senties noyées dans des pseudo-bon
    mots et des pensées pas forcément utiles. Le tout de cette même écriture
    rondelette qui envahit noir sur blanc les cahiers, trousses, agnendas et
    autres publicités... Bref, rien de formidable. C' était surtout un aveu de
    faiblesse de la part de ce journal qui, pour perdre un peu moins de lecteurs
    et tenter de sortir les jeunes des griffes des gratuits (on vient de voir
    débarquer le torchon Direct soir à Stras' récemment), en arrive à rémunérer
    (grassement selon notre prof de photo qui travaille dans la place) un
    écriveur médiatique alors que d'autres font ça largement
    aussi mieux: http://www.ecriveur.com/!!!

    Mais enfin, j'dis ça, j'dis rien hein!


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  • Trois membres du conseil supérieur de l'audiovisuel doivent être remplacés
    ce mois-ci. L'un nommé par le président de la République, le second par le
    président du Sénat et le troisième par celui de l'Assemblée nationale.


    Pour les deux premiers, l'affaire semblait entendue depuis longtemps.
    Jacques Chirac, qu'on accuse de placer ses proches avant la fin de son
    mandat, ce qui ferait de lui un homme politique clientéliste (je ne peux
    y croire tant ces deux termes s'oxymorent !), a désigné l'ancien directeur
    de Radio-France Michel Boyon, débusqué des Réseaux ferrés de France.
    Le second, nommé par Christian Poncelet, s'appelle Alain Méar et n'est autre...
    que le directeur de cabinet du Président UMP du Sénat !  C'est le nom
    du troisième larron nommé au sein de ce conseil de 9 membres renouvelés
    tous les 3 ans qui était le moins attendu : Rachid Arhab est en effet
    le conseiller désigné par Jean-Louis Debré. L'expression de Libération.fr,
    un «minoritaire de gauche», me semble convenir assez bien. Il semble en
    effet que Chirac ait senti venir l'accusation de mainmise de la droite sur
    ce conseil qui surveille l'audiovisuel et ait du coup demandé à son fidèle
    lieutenant de nommer une personnalité plutôt estampillée à gauche (Laure Adler,
    ex-conseillère de M. Mitterand à été évoquée).
    Il y aura donc un ancien du Centre universitaire d'enseignement du journalisme
    au CSA. Monsieur Arhab est en effet sorti de notre école, Licence en poche,
    en 1978. Avant de connaître la gloire avec en duo avec les yeux revolver-menthe
    à l'eau de Carole Gaessler au 13h de France 2. Il présente depuis 2000
    « J'ai rendez-vous avec vous », sur France 2. La question qui me vient,
    et qui ne trouve pas de réponse dans les articles de presse est : est-ce
    qu'il restera journaliste après être devenu conseiller et donc scruteur
    de ses propres confrères... et collègues de rédac' !
    En tout cas Dominique Baudis, le président sortant, a trouvé un beau poste
    de reclassement : Directeur de l'institut du monde arabe. Et Rachid ?
    Bientôt directeur de l'Institut du monde Arhab ?


     Mise à jour, le 26-01, dernier jour de mon stage à Ouest-France
    Rennes (où je reviens normalement cet été: ça fé plizir!):
    La nomination de Rachid Arhab implique son départ
    de France 2 où il se sentait comme sur un "strapontin".
    C'est ce qu'il explique dans un entretien
    au journal
    l'Humanité (qui n'existerait pas dans un monde parfait).
    Wala! Ayéééé!

    Ah oui... et je sais que ma chute en jeu de mot est très mauvaise!

     

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  • Laurent Bazin est journaliste à I-télévision. À ce titre, il déjeunait mercredi 6 décembre au ministère
    de l'Intérieur avec le reste de l'équipe journalistique de la chaîne. Un repas souhaité par la direction
    de la chaîne a-t-il précisé depuis.
    Laurent Bazin tient aussi un blog (http://canalplusblog.typepad.com/bazin ) sur lequel il retranscrit,
    par exemple dans la rubrique off, des propos qu'il ne peut pas relater ailleurs, parce que prononcés
    hors micro. Il avait décidé de parler à ses weblecteurs de ce repas place Beauvau. La direction de la
    chaîne (I-télévision, groupe Canal plus) lui a demandé de retirer ce texte, intitulé Nicolas Sarkozy
    dans son assiette, de sa page. Ce qu'il a fait. Plus pour faire chier cette détestable règle du off que
    pour le contenu peu révolutionnaire du texte, je le reproduis ici (il y a quand même quelques perles)
    ou vous pouvez le retrouver là (cliquez moi dessus, j'adore ça! ).

    Nicolas Sarkozy dans son assiette
    Ce mercredi midi, la rédaction d'I>télé était invitée à manger place Beauvau avec le ministre de
    l'Intérieur. Un déjeuner off dans la plus pure tradition, bien entendu.
    R.V. 13 heures... 13h15, arrivée du Ministre de l'Intérieur, souriant, costume gris élégant, chemise
    bleue ciel, cravate bleue soutenue. Jolie montre au poignet. Le portable est posé sur la table à sa
    droite. Un bouton-pressoir noir à coté du verre pour sonner les serveurs.
    Entrée en matière simple et de bon aloi :
    "Ah, vous êtes plus sympas là que lorsque je vous écoute parler de moi à la télé. Vous
    m'épargnez pas... La petite là (Valentine Lopez du service politique, assise à sa gauche,
    ndlr) : visage d'ange, mais elle jamais un mot gentil. Que des méchancetés. Elle me
    loupe jamais.
    Le tout, bonhomme, sans cesser de plaisanter, en fixant la directrice Générale de la chaine et le
    directeur de la rédaction assis en face de lui.
    Suit le refrain désormais bien connu (Charles Pasqua, l'avais étrenné en 1986 lors des manifs
    étudiantes) :
    "les journalistes de toute façon, vous pouvez pas vous en empécher. La campagne de
    Ségolène Royal c'est formidable, mon entrée en campagne, c'est nul. C'est sociologique,
    chez vous : vous êtes 2/3 de gauche, pour 1/3 de droite."
    L'entrée vient d'arriver : Coquilles Saint Jacques poëlées. Salade mélangée et volaille émincée pour
    le Ministre.
    Itélé, ce n'est donc pas sa tasse de thé ? Regard vers son conseiller en communication Franck
    Louvrier :
    "Ah! Franck m'a dit de ne pas y aller trop fort, alors... (sourire) Je ne dis pas tout ce que
    je pense de vous. Je ne veux pas qu'on se fâche. Mais Cécilia, en revanche, elle aime
    bien I>télé, elle dit que c'est la chaine la plus ouverte, la plus variée. Enfin, il faut
    reconnaitre que vous avez beaucoup progressé"".
    L'entrée en matière épuisée, le rapport de force installé, on passe aux questions politiques. Arrivée
    du plat de résistance : un filet de bar sur un risotto aux champignons et légumes verts pour nous,
    une deuxième assiette de crudités et son émincé pour Nicolas Sarkozy (régime, régime...).
    Ségolène Royal ? Elle ne l'inquiète pas, même si il s'agace des grâces que lui font les medias.

    "Non, elle ne va pas s'effondrer, c'est macho de dire ça. Elle est intelligente, solide,
    courageuse. Non, elle ne s'effondrera pas. Mais il faut lui opposer les idées. Moi, je
    serais sur le terrain des idées. Poli, courtois, mais intraitable sur le fond. C'est une
    femme, mais c'est surtout une responsable politique. Ca fait 20 ans qu'elle est là. Et puis
    Ségolène Royal, c'est moi qui lui ai ouvert la voie. Si je n'avais pas pris l'UMP comme
    ça, contre Chirac, vous croyez qu'elle aurait pu bousculer les élephants du PS. Jamais...
    Maintenant, les français attendent le match. Le match des nouveaux. Ils ne vont pas être
    décus. Je la sens bien cette campagne. Vous allez voir le sondage IPSOS qui sort cet
    après midi. Je repasse en tête, j'ai 51% au second tour."

    En attendant, il y a débats à l'UMP à partir de samedi. Ca compte ? Il balaie l'affaire d'un revers de
    main.
    "Le moins possible. De toute façon les jeux sont faits. Alliot Marie a perdu 9 points
    dans le dernier sondageMoi je serais sur une chaise, peut-être même sans cravate.
    J'écouterais, je répondrais. De ma chaise. Ne pas en faire trop. Et si MAM me reprend
    sur la discrimination positive, cette fois je répondrais calmement. La première fois (lors
    de la convention du projet en novembre) j'ai été surpris. C'était une erreur".
    Bayrou. "Je n'en parle pas, je ne critique pas. Ses électeurs voteront pour moi au second tour, je ne
    l'attaquerai pas. Je dis juste qu'il se trompe de chemin".
    Le Pen. Il l'aura, un jour il l'aura...
    "Mais on ne fait pas reculer Le Pen en étant Ministre de l'Intérieur. Il faut pouvoir agir
    sur tous les terrains. Redonner espoir dans l'avenir. Redonner espoir. Dans les années
    50/60 l'avenir était un espoir. Au creux des années 80/90, il est devenu une peur. Il faut
    redonner espoir. Le Pen il est là depuis 1983, avec les magouilles de Mitterand... On ne
    le chasssera pas comme ça... "
    Et Jacques Chirac ? Il parait qu'il regarde LCI, lui.
    "Oui. Il regarde toute la journée mais on ne parle plus beaucoup de lui. Franchement, je
    ne voudrais pas être à sa place".
    Il revient sur sa gestion de medias. Pas trop, "ca use"... Depuis la rentrée il n'a fait que PPDA,
    Chabot ("Trois heures, six millions de télespectateurs, vous avez vu ca ? Je suis le seul à faire ça."),
    Inter une fois, RTL une fois et deux fois Europe 1. "Elkabbach c'est le meilleur. Lui, il travaille. Ca
    me rassure".
    Le dessert arrive. Un flan au pomme, très fin avec sa boule de vanille couronnée d'une chips de
    pomme. Pour nous... Nicolas Sarkozy se contente d'un bol de fromage blanc avec son coulis de
    fraise (sans sucre?) et enchaine sur sa vision de l'ecole.
    Spectaculaire mémoire. Il connait par coeur, mot après mot le discours prononcé quelques semaines
    plus tôt sur l'Education. "entre l'uniforme et le jean qui laisse beaucoup trop voir, il y a une marge",
    dit-il (mais il ne dit pas "string", parce Ségolène Royal l'a déjà fait). Je veux une école sans
    casquettes vissées sur la tête, sans portables, ou les élèves se lèvent lorsque le prof entre dans la
    pièce".
    Nostalgie ? Non, retour à quelques bonne vieilles valeurs dans un monde qui "change si vite". Les
    parents attablés acquiessent. Nathalie (Ianetta) demande dans un éclat de rire si il ne veut pas venir
    chez elle donner quelques leçons à son fils Oscar. Nicolas Sarkozy rigole à son tour.
    A cet instant, les assiettes ont disparu. On sert le café avec de joli truffes carrées et du sucre de
    canne. Sarkozy le guerrier, l'homme dont la jambe droite n'a pas cessé de s'agiter depuis une heure,
    se laisse - apparemment - aller à l'évocation de quelques souvenirs.
    Il raconte les plaisirs simples de son enfance. Les escapades au café avec "son grand père qui l'a
    élevé", le trajet en métro, le jus d'orange presque rituel de ces sorties magiques, la main dans celle
    du Docteur Malah. Sarkozy enfant se damnait, dit-il, pour ces moment là. Pour aller au spectacle on
    reservait quatre mois à l'avance. Ma mère nous achetait des vètements neufs, pour y aller... Des
    vètement neufs, c'était quelque chose. Attention, hein... On n'était pas pauvres. On était des
    bourgeois. Ca allait. Mais c'était tout de même quelquechose".
    Il parle de sa première emotion de cinéma. "Ben hur". "Avec Charlton Eston, celui de 59, hein, pas
    l'autre... quand je l'ai vu au Kino, ça faisait quatre ans qu'il était à l'affiche. Quatre ans, aujourd'hui
    un film ca rester quoi ? Trois semaines à l'affiche?".
    Aujourd'hui, il adore les bronzés 3 : "14 millions d'entrées. Il faut pas cracher sur un film parce qu'il
    a rencontré le public. C'est comme Jonathan Littel et ses "Bienveillantes" (qu'il a lu et apprécié
    même si certains passages l'ont mis mal à l'aise) : "250.000 exemplaires vendus sans un seul article
    de presse. Il s'est bien passé quelque chose, non ? On ne peut pas le nier". Et il affirme : "moi j'ai
    vendu plus de 400.000 exemplaires de "Témoignages". Ca c'est quelquechose, non ?".
    Retour à la littérature. Il dit que son livre préféré c'est le "voyage au bout de la nuit" de Celine. Qu'il
    adore Albert Cohen, et ces quarante pages ou Ariane attend Solal dans "Belle du seigneur". Que
    l'écrivain ait su se glisser avec une telle précision dans la tête d'une femme l'épate. Il est très
    sensible à ces quarante pages; C'est "son coté femme", dit-il.
    Et le voilà érudit : "C'est un livre que Cohen a écrit en 68, sur les bords du lac de Genèves. En 68...
    Il devait s'emmerder comme un rat". Il redevient sérieux : "Mais mon préféré de Cohen c'est le
    "livre à ma mère". Celui là, il l'a écrit en en 59. Et la preface, vous savez : "aux insensés qui pensent
    que leur mère est immortelle". Ca c'est fort, très fort.
    Il est 14.35, retour à la politique. Nicolas Sarkozy confie qu'il ne se voit pas faire ça toute sa vie.
    Surprise générale.
    "Deux mandats et c'est tout ?", glisse une journaliste. "Et encore, répond le candidat, si ca ne tenait
    qu'à moi je n'en ferais qu'un. Mais je ne peux pas. Tant d'espoirs reposent sur moi. Des millions de
    gens comptent sur moi. Je ne peux pas faire ça."
    Et après ? "Après j'irai dans le privé, gagner de l'argent. Je suis avocat, je peux réussir là. Mais j'ai
    aussi des amis qui me confieraient bien la tête d'une grande entreprise privée. L'argent, ça compte.
    Je n'ai pas de fortune personnelle. Ce qui compte dans la vie, c'est l'amour. De l'argent, c'est pour
    les siens, pour acheter une maison, un bel appartement. Offrir un appartement à ses enfants... Je ne
    veux pas être comme Giscard et Raffarin, un ancien le reste de ma vie à me trainer là, à me lamenter
    sur ce que je ne suis plus".
    14.45. Le ministre-président-candidat est reparti avec une franche poignée de main et un petit mot
    pour chacun. "C'était très sympa", me dit-il en me serrant chaleureusement le coude.
    Bien entendu, cher Zbiegnew c'était off. Et oui, Charles, les cuisiners de la Place Beauvau ont le
    tour de main... Mais on sait maintenant à quoi servent ces rencontrent off... Alors pourquoi se priver
    de vous le raconter. A moins que vous ne vouliez pas savoir ?




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  • Enfoncer des portes ouvertes, ça fait moins mal à l'épaule! Voilà ce que m'a inspiré
    mon passage au 15 ème Congrès européen* de la Presse française.
    La séance inaugurale, au Parlement européen, fut longue et assez peu instructive. Il
    s'agissait pour des jeunes d'un peu partout en France, de décrire le journal de demain. Eh
    bien on est partis pour de la Fast-news tous azimuts si leur vision est représentative
    n'évolue pas. A cette tendance lourde que l'on retrouvait chez nombre des finalistes (ceux
    qui avaient le droit d'être là et de parler au pupitre des chefs d'Etat et de
    gouvernements**), le rédacteur en chef des Dernières nouvelles d'Alsace, Dominique
    Jung, à finement répliqué: « L'info, c'est pas des croquettes surgelées sur lesquelles on
    met du ketchup. Il faut la mâcher, parfois enlever les arêtes. » C'est ce qu'on appelle se
    mettre au niveau de son public.
    Le lendemain ( je passe sur l'énorme buffet qui nous attendait après deux heures bien
    pesantes), je ne sais pas au niveau de qui se mettaient les intervenants mais comme dit
    plus haut, je n'ai pas entendu énoncées les solutions qui sortiront la presse de sa situation
    actuelle. Pour leur défense, je suis loin d'avoir suivi l'intégralité des débats, et c'était
    vraiment un Congrès de gens de presse (patrons de presse, patrons tout court, dans des
    domaines faisant business avec les journaux, directeurs des ressources humaines,
    annonceurs, petits chefs...). Le slogan choisi pour ce Congrès Vive l'écrit le confirme:
    De l'imprimé à l'écran, à la rencontre des lecteurs, à la conquête des acheteurs.
    j'ai pu y entendre les termes de Business-presse, et apprendre, quelle surprise, que
    l'avenir était probablement dans Internet et la convergence des contenus.
    Point positif, le court exposé de Denis Muzet sur la mal-info (la culture de la peur, de l'info
    courte et qui vient à nous) fut très instructif. Trop succin pour faire plus qu'effleurer mais
    tout de même plus intéressant que l'intervention que je devais couvrir, celle d'une
    tendanceuse qui propose à la presse de suivre les tendances d'une classe aisée
    Hyper-pressée-i-podo-Feng-Shui-coachisée... Super programme.
    J'aurai eu l'occasion de revoir l'hémicycle parlementaire, de goûter le traiteur de cette
    même institution, d'entendre un petit quart-d'heure, certes dans le sens du poil, de
    MONSIEUR Alain Rey et puis... ben de voir qu'un congrès de patrons de presse, c'est
    surtout un congrès de patrons tout court, avec tout ce que ça implique de costumes noirs,
    de cravates, et de discours convenus sur l'économie. C'est en voyant combien ces gens là
    sont bien habillés et bien pliés aux angles qu'on comprend pourquoi ils ne veulent pas se
    risquer à enfoncer des portes un peu moins ouvertes...

    *Le "européen", c'est parce qu'il se tenait à Strasbourg et qu'ici tout est étiqueté européen.
    Un peu comme si on apposait celtique à chaque chose chez nous, à l'ouest de l'Ouest...
    merde, c'est vrai que certains le font!
    **J'écris État au singulier et gouvernements au pluriel parce que le seul pays, sur les 25,
    qui est représenté au Conseil de l'Europe par son chef d'Etat, c'est la France, avec son
    président de la République. Une particularité à noter... Fermons l'album d'Astérix et
    détachons le barde. Ce soir dans ma chambre, ce sont les Cow-boys fringants qui font
    résonner leur accent québécois.




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  • Une savoureuse anecdote, scène observée au troisième jour du Congrès
    européen de la presse française, au palais des congrès et de la musique
    de Strasbourg.

    Invitée pour discuter du rôle des fournisseurs de contenu en ligne
    autour de la dernière table ronde du Congrès, Mme Nathalie Ruhlmann, de
    la direction de la communication de la SNCF, a appelé les médias
    internet (notamment le représentant du portail AOL, présent à ses
    côtés), à permettre plus de visibilité et de retour sur euro investi
    pour les annonceurs. Rien de bien anormal pour un publicitaire bien
    sûr. Mais le génie est ailleurs: à l'issue de la conférence, vers 16h30
    donc, et avant l'intervention d'Alain Rey, Mme SNCF à été appelée à
    rejoindre... sa voiture pour l'aéroport!

    Et ce au moment où son
    service (la com') vient de lancer un comparateur Train/Avion/Voiture
    sur son site, qui prend notamment en compte les émissions de CO2 de
    chaque moyen de transport. Au moment, donc, où la relative propreté du
    train est utilisée par la SNCF comme un argument marketing, et où le
    TGV Est s'apprête à entrer en activité, sa direction de la
    communication prends l'avion. Un éminent conférencier venu à Brest l'an
    dernier pour mettre en garde sur le caractère fini des ressources
    pétrolières avait perdu beaucoup de crédibilité à mes yeux pour les
    mêmes raisons.

    Bref, heureusement que ce sont les mots d'Alain
    Rey qui sont venus conclure, juste après, ce Congrès dont je vous
    dirais un peu plus très rapidement.


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