• Un ptit gateau d'anniv pour le Mort kilométrique, qui pouvait effectivement sembler décédé ces derniers temps.
    Pourtant, il s'en est passé deux-trois choses depuis la fin de mon stage très instructif à France bleu.
    Cela fait déjà quatre semaines que la rentrée est passé au CUEJ. Nous avons, dans l'ordre, repris contact avec les cours de droit de la presse, intégré les nouveau (première année de Master mais aussi les 6 allemands du master franco-allemand de Fribourg et trois autres qui nous rejoignent dans le cadre de leur formation professionnelle). Nous avons aussi passé trois semaines très actives pour nous décider définitivement sur nos voeux de spécialisation...
    ça a fait:
    -Une semaine de radio, avec flashs, journaux à presenter mais aussi reportage de 2'30 (excellent de suivre un marchand de fruits et légumes aller au "Rungis" Strasbourgeois à 5h du mat')... et pour finir, présentation du Faxo du 28 septembre, en ligne ici , comme les autres numéros. J'espère bien en faire plein d'autres parce que, ça y est c'est sûr, j'ai décidé de demander à être admis en spé radio! Décision la semaine prochaine.
    -Une semaine de presse écrite: trois jours à faire un quotidien type "presse quotidienne régionale" puis deux autres pour écrire un portrait... Sympathique semaine, c'est vraiment pas un souci si on me dit que ma place est plus dans l'écrit qu'en radio.
    -Une semaine de télévision, enfin, effectuée sérieusement mais je pense franchement que ça se voyait que je n'aime pas ça! Le reportage entre les grues et les conteneurs du port autonome de Strasbourg était très instructif. Si le Grenelle de l'environnement, cette vaste blague, pouvait accoucher d'autre chose que d'un souriceau! On peut rêver...

    Sur ce, je m'en vais mettre un terme à ce post plus informatif qu'incitatif... Je reviendrais plus en verve un de ces quatre.


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  • Fin de l'été: retour des lecteurs, autant de consommateurs potentiels. Cela donne donc, des gratuits de retour...
    L'équation est simple mais se vérifie. Depuis lundi 27 aout au matin, veille de rentrée scolaire pour les petiots des écoles, les parasols-parapluies du gratuit aux couleurs vertes ont refait leur apparition à Rennes.  Ils rappellent du même coup l'existence de ce nouveau média à un journaliste-stagiaire qui a trimé tout l'été pour informer des abonnés parfois absents, jusqu'à parfois remplir des pages, avec ce qui passait : pas grand-chose.
    Le soir même, c'est le bleu Direct soir qui réinvestissait les entrées du métro et les places stratégiques pour abreuver les jeunes actifs urbains, réputés ultra-consommants chez les publicitaires, des infos chaudes de l'après-midi.
    Tout ça amène quand même à se demander si c'est cette société que nous voulons: une société où l'information n'est plus quand les consommateurs sont ailleurs. A quand une délocalisation des gratuits sur la côte, à l'image des ouvertures temporaires de locales Ouest-France pendant la saison touristique?
    Franchement, on se prend en main, ou bien?


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  • Véridique: il y a quelques années, j'avais été surpris qu'une publicité pour une compagnie aérienne vienne s'insérer dans une dépêche sur une catastrophe aérienne, sur le site du Monde.fr. Je n'avais pas été assez prompt en mon temps pour garder une trace de cette subtile ironie que je pensais vouée à disparaitre, au fur et à mesure que l'emploi d'internet continuerait à aller croissant. Croyais-je...
    Cette fois, la touche Impr écran de l'ordinateur de la rédac' a bien fonctionné... et saisi cette pub pour un comparateur de vols, pile au milieu d'un article sur les ravages de nos vacances sur l'environnement et le climat. "ça pisse du kérosène au cul de Kyoto mais partez quand même, et loin pour pas cher même!!!", semblent dire les publicitaires de chez lemonde.fr.
    En cours de secrétariat de rédaction (les journalistes pro qui relisent les articles et réfléchissent à la mise en page dans un journal), un vieux de la vieille nous montrait des exemples des pires hantises de sa profession. Sur le papier journal jauni, une pub pour les pompes funèbres au milieu de la page des obsèques. Ou, justement, celle d'une compagnie aérienne en dessous d'un crash mortel... Des fautes de goût qui refont surface grâce à l'automatisation des pubs et à leur caractère aléatoire.
    Il semble que supprimer l'humain de l'équation nous ouvre de nouvelles perspectives dans ce registre du voisinage facheux!

     NB. Photo plus grande dispo dans mes photos... ici! En fait, pour ceux qui ne parviennent pas à lire, le titre de l'article est Les vacances des français ont un impact croissant sur l'environnement. La suite du papier, ici.


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  • Mieux vaut tard que jamais. Je ne parle pas ici du froid qui revient sur
    cette mi-mars strasbourgeoise mais d'un compte-rendu, à suivre, du séjour
    à Lille de la délégation du Cuej pour les premières Assises internationales
    du journalisme
    .
    A l'initiative de ces Assises, Jérome Bouvier, l'ancien directeur des rédactions
    de RFI et de France culture, avec son association Journalisme et citoyenneté.
    Un monsieur Bouvier satisfait quand nous l'interviewions au soir du dernier
    jour des Assises. Nous avons en effet pu voir comme lui des journalistes
    s'interroger sur leur métier, sur la crise dont souffrait la profession. Une
    crise de confiance, qui doit obliger les journalistes à remettre en cause leurs
    pratiques.
    Difficile de résumer trois jours de débats (souvent, mais pas toujours)
    intéressants. Des comptes-rendus de ces journées devraient débarquer dans
    quelques jours sur le site d'information de l'école. Ce que j'en ai retenu, une
    conscience des problèmes. Un besoin de mettre des mots sur des réalités
    (suivisme des rédaction, cadences plus élevées, concurrence entre médias,
    manque d'inventivité, souvent faute de temps)... Internet n'a pas été épargné
    mais n'a pas été, comme je le redoutais, le bouc-émissaire des débats, même
    s'il est évident que cette « 3ème révolution industrielle » change la donne.
    On a entendu parler de business model, entendu le grand défendeur de la
    liberté des journalistes (pas forcément de la presse) Robert Ménard déclarer
    qu'il n'y avait pas assez de concentration, vu Edwy Plenel s'énerver, lui,
    contre cette concentration et faire planer l'ombre d'Alain Minc sur le paysage
    médiatique français. Mais nous avons vu beaucoup d'autres choses, discuté
    avec des professionnels, bu quelques coupes, croisé quelques « pointures »
    et même des figures morales de la profession (Stéphane Paoli, Gérard Leclerc,
    Paul Moreira, Hervé Brusini, Loic Hervouet, Grégoire Deniau).
    Je vous conseille de repasser sur le site des assises , dont est notamment
    extraite la photo que vous voyez ici.
    J'aurais aussi rencontré des élèves d'autres écoles de journalisme (cf blog de l'ESJ Lille).
    Tout aussi conscients que notre petit groupe des vrais défis de notre futur métier. Et tout
    aussi impatients de les relever.
    La morale que je garde des ces Assises, c'est que l'individu-journaliste peut beaucoup si les autres individus-journalistes
    de sa rédaction, de son journal, de son groupe, font leur révolution avec lui...
    Comme dans la société en somme!
    Un autre journalisme est, je l'espère, en marche...


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  • Au meeting de François Bayrou, lundi 12 février à Strasbourg, j'étais assis à côté d'une ancienne du Cuej
    qui est désormais reporter à France Info. Louise Bodet, c'est comme ça qu'elle s'appelle, m'a appris
    quelque chose de fort instruisant (j'ai peur de néologiser depuis la chinoiserie de SR, même si je risque
    moins qu'on me tombe dessus à bras raccourcis):
    Chez son public employeur, on a une drôle d'idée de l'équité conseillée par le CSA en matière
    de précampagne électorale (la vraie ne commence, vous le savez que le 9 avril): les quatre reporters du
    pôle politique (le pôle itique!) sont m'a-t-elle dit répartis comme suit:
    -1 personne à temps plein pour suivre Ségolène Royal
    -1 autre personne à temps plein pour "couvrir" les événements quotidiens autour de Nicolas Sarkozy
    -1 troisième personne s'occupe du reste du spectre politique à droite
    -la quatrième, elle-même, est chargée de suivre tous les représentants du reste de la gauche, et les centristes!!!
    Si les repartitions sont identiques ailleurs, ce dont je ne doute que très peu, ça peut expliquer pourquoi
    on ne voit ni n'entend des masses Gérard Shivardi ou Roland Castro sur les ondes audiovisuelles ou dans les canards!


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