• Aliaksandr Milinkievitch, leader de l'opposition au président-dictateur biélorusse Alaksandr Loukashenka lors des élections de mars 2006, a reçu mardi 12 décembre 2006 le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit des mains du président du Parlement européen à Strasbourg. Il a donné le soir même une conférence dans l'auditorium Michel Debré de l'Ecole nationale d'administration (ENA).

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  • Aliaksandr Milinkievitch, leader de l'opposition au président-dictateur biélorusse Alaksandr Loukashenka lors des élections de mars 2006, a reçu mardi 12 décembre 2006 le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit des mains du président du Parlement européen à Strasbourg. Il a donné le soir même une conférence dans l'auditorium Michel Debré de l'Ecole nationale d'administration (ENA).

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  • Laurent Bazin est journaliste à I-télévision. À ce titre, il déjeunait mercredi 6 décembre au ministère
    de l'Intérieur avec le reste de l'équipe journalistique de la chaîne. Un repas souhaité par la direction
    de la chaîne a-t-il précisé depuis.
    Laurent Bazin tient aussi un blog (http://canalplusblog.typepad.com/bazin ) sur lequel il retranscrit,
    par exemple dans la rubrique off, des propos qu'il ne peut pas relater ailleurs, parce que prononcés
    hors micro. Il avait décidé de parler à ses weblecteurs de ce repas place Beauvau. La direction de la
    chaîne (I-télévision, groupe Canal plus) lui a demandé de retirer ce texte, intitulé Nicolas Sarkozy
    dans son assiette, de sa page. Ce qu'il a fait. Plus pour faire chier cette détestable règle du off que
    pour le contenu peu révolutionnaire du texte, je le reproduis ici (il y a quand même quelques perles)
    ou vous pouvez le retrouver là (cliquez moi dessus, j'adore ça! ).

    Nicolas Sarkozy dans son assiette
    Ce mercredi midi, la rédaction d'I>télé était invitée à manger place Beauvau avec le ministre de
    l'Intérieur. Un déjeuner off dans la plus pure tradition, bien entendu.
    R.V. 13 heures... 13h15, arrivée du Ministre de l'Intérieur, souriant, costume gris élégant, chemise
    bleue ciel, cravate bleue soutenue. Jolie montre au poignet. Le portable est posé sur la table à sa
    droite. Un bouton-pressoir noir à coté du verre pour sonner les serveurs.
    Entrée en matière simple et de bon aloi :
    "Ah, vous êtes plus sympas là que lorsque je vous écoute parler de moi à la télé. Vous
    m'épargnez pas... La petite là (Valentine Lopez du service politique, assise à sa gauche,
    ndlr) : visage d'ange, mais elle jamais un mot gentil. Que des méchancetés. Elle me
    loupe jamais.
    Le tout, bonhomme, sans cesser de plaisanter, en fixant la directrice Générale de la chaine et le
    directeur de la rédaction assis en face de lui.
    Suit le refrain désormais bien connu (Charles Pasqua, l'avais étrenné en 1986 lors des manifs
    étudiantes) :
    "les journalistes de toute façon, vous pouvez pas vous en empécher. La campagne de
    Ségolène Royal c'est formidable, mon entrée en campagne, c'est nul. C'est sociologique,
    chez vous : vous êtes 2/3 de gauche, pour 1/3 de droite."
    L'entrée vient d'arriver : Coquilles Saint Jacques poëlées. Salade mélangée et volaille émincée pour
    le Ministre.
    Itélé, ce n'est donc pas sa tasse de thé ? Regard vers son conseiller en communication Franck
    Louvrier :
    "Ah! Franck m'a dit de ne pas y aller trop fort, alors... (sourire) Je ne dis pas tout ce que
    je pense de vous. Je ne veux pas qu'on se fâche. Mais Cécilia, en revanche, elle aime
    bien I>télé, elle dit que c'est la chaine la plus ouverte, la plus variée. Enfin, il faut
    reconnaitre que vous avez beaucoup progressé"".
    L'entrée en matière épuisée, le rapport de force installé, on passe aux questions politiques. Arrivée
    du plat de résistance : un filet de bar sur un risotto aux champignons et légumes verts pour nous,
    une deuxième assiette de crudités et son émincé pour Nicolas Sarkozy (régime, régime...).
    Ségolène Royal ? Elle ne l'inquiète pas, même si il s'agace des grâces que lui font les medias.

    "Non, elle ne va pas s'effondrer, c'est macho de dire ça. Elle est intelligente, solide,
    courageuse. Non, elle ne s'effondrera pas. Mais il faut lui opposer les idées. Moi, je
    serais sur le terrain des idées. Poli, courtois, mais intraitable sur le fond. C'est une
    femme, mais c'est surtout une responsable politique. Ca fait 20 ans qu'elle est là. Et puis
    Ségolène Royal, c'est moi qui lui ai ouvert la voie. Si je n'avais pas pris l'UMP comme
    ça, contre Chirac, vous croyez qu'elle aurait pu bousculer les élephants du PS. Jamais...
    Maintenant, les français attendent le match. Le match des nouveaux. Ils ne vont pas être
    décus. Je la sens bien cette campagne. Vous allez voir le sondage IPSOS qui sort cet
    après midi. Je repasse en tête, j'ai 51% au second tour."

    En attendant, il y a débats à l'UMP à partir de samedi. Ca compte ? Il balaie l'affaire d'un revers de
    main.
    "Le moins possible. De toute façon les jeux sont faits. Alliot Marie a perdu 9 points
    dans le dernier sondageMoi je serais sur une chaise, peut-être même sans cravate.
    J'écouterais, je répondrais. De ma chaise. Ne pas en faire trop. Et si MAM me reprend
    sur la discrimination positive, cette fois je répondrais calmement. La première fois (lors
    de la convention du projet en novembre) j'ai été surpris. C'était une erreur".
    Bayrou. "Je n'en parle pas, je ne critique pas. Ses électeurs voteront pour moi au second tour, je ne
    l'attaquerai pas. Je dis juste qu'il se trompe de chemin".
    Le Pen. Il l'aura, un jour il l'aura...
    "Mais on ne fait pas reculer Le Pen en étant Ministre de l'Intérieur. Il faut pouvoir agir
    sur tous les terrains. Redonner espoir dans l'avenir. Redonner espoir. Dans les années
    50/60 l'avenir était un espoir. Au creux des années 80/90, il est devenu une peur. Il faut
    redonner espoir. Le Pen il est là depuis 1983, avec les magouilles de Mitterand... On ne
    le chasssera pas comme ça... "
    Et Jacques Chirac ? Il parait qu'il regarde LCI, lui.
    "Oui. Il regarde toute la journée mais on ne parle plus beaucoup de lui. Franchement, je
    ne voudrais pas être à sa place".
    Il revient sur sa gestion de medias. Pas trop, "ca use"... Depuis la rentrée il n'a fait que PPDA,
    Chabot ("Trois heures, six millions de télespectateurs, vous avez vu ca ? Je suis le seul à faire ça."),
    Inter une fois, RTL une fois et deux fois Europe 1. "Elkabbach c'est le meilleur. Lui, il travaille. Ca
    me rassure".
    Le dessert arrive. Un flan au pomme, très fin avec sa boule de vanille couronnée d'une chips de
    pomme. Pour nous... Nicolas Sarkozy se contente d'un bol de fromage blanc avec son coulis de
    fraise (sans sucre?) et enchaine sur sa vision de l'ecole.
    Spectaculaire mémoire. Il connait par coeur, mot après mot le discours prononcé quelques semaines
    plus tôt sur l'Education. "entre l'uniforme et le jean qui laisse beaucoup trop voir, il y a une marge",
    dit-il (mais il ne dit pas "string", parce Ségolène Royal l'a déjà fait). Je veux une école sans
    casquettes vissées sur la tête, sans portables, ou les élèves se lèvent lorsque le prof entre dans la
    pièce".
    Nostalgie ? Non, retour à quelques bonne vieilles valeurs dans un monde qui "change si vite". Les
    parents attablés acquiessent. Nathalie (Ianetta) demande dans un éclat de rire si il ne veut pas venir
    chez elle donner quelques leçons à son fils Oscar. Nicolas Sarkozy rigole à son tour.
    A cet instant, les assiettes ont disparu. On sert le café avec de joli truffes carrées et du sucre de
    canne. Sarkozy le guerrier, l'homme dont la jambe droite n'a pas cessé de s'agiter depuis une heure,
    se laisse - apparemment - aller à l'évocation de quelques souvenirs.
    Il raconte les plaisirs simples de son enfance. Les escapades au café avec "son grand père qui l'a
    élevé", le trajet en métro, le jus d'orange presque rituel de ces sorties magiques, la main dans celle
    du Docteur Malah. Sarkozy enfant se damnait, dit-il, pour ces moment là. Pour aller au spectacle on
    reservait quatre mois à l'avance. Ma mère nous achetait des vètements neufs, pour y aller... Des
    vètement neufs, c'était quelque chose. Attention, hein... On n'était pas pauvres. On était des
    bourgeois. Ca allait. Mais c'était tout de même quelquechose".
    Il parle de sa première emotion de cinéma. "Ben hur". "Avec Charlton Eston, celui de 59, hein, pas
    l'autre... quand je l'ai vu au Kino, ça faisait quatre ans qu'il était à l'affiche. Quatre ans, aujourd'hui
    un film ca rester quoi ? Trois semaines à l'affiche?".
    Aujourd'hui, il adore les bronzés 3 : "14 millions d'entrées. Il faut pas cracher sur un film parce qu'il
    a rencontré le public. C'est comme Jonathan Littel et ses "Bienveillantes" (qu'il a lu et apprécié
    même si certains passages l'ont mis mal à l'aise) : "250.000 exemplaires vendus sans un seul article
    de presse. Il s'est bien passé quelque chose, non ? On ne peut pas le nier". Et il affirme : "moi j'ai
    vendu plus de 400.000 exemplaires de "Témoignages". Ca c'est quelquechose, non ?".
    Retour à la littérature. Il dit que son livre préféré c'est le "voyage au bout de la nuit" de Celine. Qu'il
    adore Albert Cohen, et ces quarante pages ou Ariane attend Solal dans "Belle du seigneur". Que
    l'écrivain ait su se glisser avec une telle précision dans la tête d'une femme l'épate. Il est très
    sensible à ces quarante pages; C'est "son coté femme", dit-il.
    Et le voilà érudit : "C'est un livre que Cohen a écrit en 68, sur les bords du lac de Genèves. En 68...
    Il devait s'emmerder comme un rat". Il redevient sérieux : "Mais mon préféré de Cohen c'est le
    "livre à ma mère". Celui là, il l'a écrit en en 59. Et la preface, vous savez : "aux insensés qui pensent
    que leur mère est immortelle". Ca c'est fort, très fort.
    Il est 14.35, retour à la politique. Nicolas Sarkozy confie qu'il ne se voit pas faire ça toute sa vie.
    Surprise générale.
    "Deux mandats et c'est tout ?", glisse une journaliste. "Et encore, répond le candidat, si ca ne tenait
    qu'à moi je n'en ferais qu'un. Mais je ne peux pas. Tant d'espoirs reposent sur moi. Des millions de
    gens comptent sur moi. Je ne peux pas faire ça."
    Et après ? "Après j'irai dans le privé, gagner de l'argent. Je suis avocat, je peux réussir là. Mais j'ai
    aussi des amis qui me confieraient bien la tête d'une grande entreprise privée. L'argent, ça compte.
    Je n'ai pas de fortune personnelle. Ce qui compte dans la vie, c'est l'amour. De l'argent, c'est pour
    les siens, pour acheter une maison, un bel appartement. Offrir un appartement à ses enfants... Je ne
    veux pas être comme Giscard et Raffarin, un ancien le reste de ma vie à me trainer là, à me lamenter
    sur ce que je ne suis plus".
    14.45. Le ministre-président-candidat est reparti avec une franche poignée de main et un petit mot
    pour chacun. "C'était très sympa", me dit-il en me serrant chaleureusement le coude.
    Bien entendu, cher Zbiegnew c'était off. Et oui, Charles, les cuisiners de la Place Beauvau ont le
    tour de main... Mais on sait maintenant à quoi servent ces rencontrent off... Alors pourquoi se priver
    de vous le raconter. A moins que vous ne vouliez pas savoir ?




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  • Jeudi soir à la Laiterie, LA salle de Strasbourg (Dans la même semaine Miossec, Nosfell, Anis...).
    Un concert-concept. Les affiches, c'était des zikos en gants de boxe, l'intitulé: Java Vs. Winston Mc
    Anuff. En fait, au lieu de coups de poings de boxeurs, on a pris une bonne claque, avec plusieurs potes de
    la promo. Quand on arrive, c'est Radio cortex, le nouveau groupe d'R.wan, le chanteur de Java, qui
    reprend à sa manière Laisse béton de Renaud. ça donne Lâches l'affaire et c'est grave bon, Tatataaa!
    Le reste du concert était du même tonneau, excellent (un clip du gazier: R.wan se recycle , et aussi un
    trip qu'ils nous ont fait en fin de concert: Disney sous cachetons )
    La suite était proposée par le reggae-man multicartes venu de Jamaïque, Winston Mc Anuff,
    entouré par les Zikos de Java, d'où le Vs. du titre! Ils nous ont joué les morceaux du dernier disque
    intitulé Paris Rockin', dont le titre du même nom est bien représentatif (je vous le conseille).
    Enfin débarque Java, avec le meilleur de Hawai et de Safari Croisière. Grosse ambiance, mise en
    scène et délires en tout genre. Ça faisait longtemps que je savais qu'il fallait que je voie Java en
    concert... Je confirme. Et attends la prochaine occasion avec impatience. Peut-être aux Vieilles
    Charrues de Carhaix en juillet prochain?
    Et avec ceci, ce s'ra tout... Ben, pour tout de suite oui.


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  • Le bonsoir messieurs-dames. Aujourd'hui, c'est la Saint-nicolas, et en Alsace,
    ça veut dire beaucoup plus que dans mon Ouest armoricain natal. J'ai donc
    eu le droit à un Männele (petit homme en Alsacien), une brioche anthropomorphe.
    Merci à ma coloc'. C'est ce petit bonhomme qui vous apporte aujourd'hui quelques
    nouvelles de l'auteur de ce gueublo.
    ----------------------------------------------------------------------------------
    La première, concerne le stage en presse quotidienne régionale que nous effectuons
    en première année de master du Cuej. Il s'agit en fait d'un remplacement de deux mois
    fait pendant l'été en rédaction, au poste de rédacteur ou à celui de secrétaire de
    rédaction (celle ou celui qui relit et organise les pages d'un canard). Dans ce but,
    les journaux réclament en général de voir les lascars à l'épreuve pendant quelques
    jours. Pour ma part, cela aura lieu à Rennes, à la maison mère du journal Ouest-France,
    au mois de janvier prochain.
    Malheureusement, l'autre stage court que j'aurais souhaité faire, au nécessaire
    hebdomadaire nantais "Terra economica", n'aura pas lieu, faute d'effectifs suffisants
    pour accueillir des stagiaires dans de bonnes questions. Dommage. Mais cela
    ne m'empêchera pas d'aller voir comment ils font leur journal ni à vous d'aller
    faire un tour sur leur site http://www.terra-economica.info .
    -----------------------------------------------------------------------------------------
    La deuxième info de ce soir, c'est l'ambition politique et la soif de pouvoir insupportable
    de l'auteur de cette page. Eh oui, Monsieur est candidat avec deux autres camarades (un et une)
    sur la liste "La fracture pépére", pour représenter les étudiants au conseil d'administration du
    Centre universitaire d'enseignement du journalisme. Votation le 14 décembre, premier CA
    des élus tout frais le lendemain, pour voter le budget. Que la campagne commence...
    Y'en a qui vont serrer des mains ces jours prochains!


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