• J'vous laisse réfléchir là-dessus...

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  • En futurs journalistes consciencieux, et par ailleurs politiquement
    intéressé, pour ma part, par les débats qui agitent les partis se
    déclarant de gauche, nous nous sommes retrouvés à plusieurs Cuejiens
    pour écouter Madame Royal et Messieurs Strauss-Kahn et Fabius (ordre
    (juste!) désigné par tirage au sort effectué par moi-même sous la
    surveillance de ma gueule, auto-assermenté pour l'occasion!).

    Plutôt que de m'intéresser aux propos de ces trois candidats à la candidature
    qui affrontaient leur premier grand oral, je préfère me concentrer sur
    la façon dont les deux journalistes de la chaine parlementaire ont mené
    ces débats de près de deux heures. Et je n'ai pas été déçu!

    Avec Emilie Aubry pour LCP-Assemblée nationale et Emmanuel Kessler pour Public Sénat, j'ai en effet eu l'impression de me retrouver face à deux enfants cachés de
    Bernard Guetta (France Inter) et d'Eric Le Boucher (Le Monde,
    économie), deux grands laudateurs des bénéfices d'un Marché
    auto-régulateur et créateur de richesse et d'harmonie. Adoptant, comme
    c'est souvent le cas, un point de vue systématique de pourfendeurs des
    taxes et des poids pesant sur les entrepreneurs, ils n'ont consenti à
    lâcher prise qu'après avoir contraint les trois orateurs sur-tendus et
    polissés à force pirouettes, sans cacahuètes.

    Extraits, pêle-mêle: "Mais alors, les 35 heures, on fait quoi?", "Mais
    cet attachement aux 35 heures ne repose-t-il pas sur un slogan
    simple?", "Alors on travaille plus, on travaille moins, on monte, on
    baisse les impôts? Voilà les fondamentaux en matière de pouvoir
    d'achat", "Mais il est impératif de ne pas les faire fuir, ces grandes
    entreprises!". Et puis "réparer donc une erreur de la gauche?" quand
    elle parle d'adaptation
    de la réforme Aubry. "Est-ce que cette tendance à renationaliser n'est
    pas archaïque?", puis "Est-ce que vous n'allez pas à contrecourant de
    ce qui se fait au niveau européen? (sur les retraites)?". B
    En gros
    ils attendaient que Ségolène repartent dans le sens de leur pensée
    unique: sus aux 35 heures, comme ils avaient cru l'entendre il y a
    quelques semaines! Mme Royal a répété que c'était une avancée pour une
    majorité de français mais qu'il fallait écouter comment une autre
    partie des français le vivent (moins bien donc).

    Bien sûr, ils avaient tout à fait le droit de poser ces questions. Mais
    les deux interviewers de ce pseudo débat fort peu haletant étaient
    censés refléter les questions des militants et futurs électeurs du PS
    (non pas Public Sénat, la chaîne qui diffusait les (d)ébats, mais bien
    Parti Socialiste). Or il me parait étonnant que pas une question n'ait
    évoqué le recentrage du PS ces dernières années, ni reproché le
    positionnement pas assez à gauche des différents candidats.

    Mais je vois sûrement le mal partout! Je
    ne résiste en tout cas pas à vous livrer ma "petite phrase" préférée de
    cette soirée bien terne mais où à pu, et c'est peut-être rassurant,
    entendu quelques idées et peu de petites phrases médiatiques. Je
    retiens celle-ci, de Laurent Fabius, lors du chapitre sur la parité:
    Parité, ça commence comme partage et ça finit par égalité...

    Après ça, rien à ajouter. Merci et chapô bas les artistes. See you next semaine!


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  • "La redondance est à la base de l'efficacité de la communication",
    raconte Gégé, qu'on écoute déjà depuis 3 heures en ce jeudi matin. Et
    il sait de quoi il parle notre intervenant, il fait de la formation à
    la communication en entreprise depuis de nombreuses années. Et
    enseigne donc au CUEJ depuis presque autant de temps. En gros, son
    travail, probablement pas inutile au fond, consiste à nous infliger
    pendant une journée toutes les deux semaines des poncifs du genre: "La
    presse est aux abois et fait feu de tout bois pour survivre tant bien
    que mal". Le problème que peut poser ce cours, qui reflète globalement
    la tonalité du reste de l'enseignement en ce début d'année, est qu'on
    tend vers une uniformisation de l'écriture. En venant ici, je me tenais
    sur mes gardes quant à une possible tentative de formatage sur les
    idées (j'ai lu comme beaucoup de mes camarades Les petits soldats du
    journalisme, François Ruffin, Les Arènes)... C'est en fait sur la forme
    qu'elle
    doit avoir lieu. Comme disait une amie il y a peu, si c'était un
    formatage dur le fond ça s'appelerait un fondatage! J'eusse du y penser
    avant. On apprendra donc à écrire efficace... Pour le meilleur
    peut-être...

    Vigilance et remise en question permanente donc...
    La suite au prochain épisode, comme on dit maintenant.

    Et promis, bientôt je vous conte mon premier rapport avec Le mort kilométrique! ça fait bizarre la première fois!


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