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    Pour reprendre, avec la même ironie que les journalistes militants, le titre de l'excellent
    dernier film de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe consacré aux objecteurs
    de travail, On voudrait bien rien foutre al pais! Mais votre serviteur (j'ai entendu Domenach
    de Marianne dire ça ce week-end sur I télé: Claaaaaasse! Enfin il parait) doit être un des
    fainéants les plus actifs du quartier en ce moment. En ce début de semaine et de mois
    de mars se télescopent en effet tournage de télé (consacré aux agro-carburants en Alsace),
    les premières assises internationales du journalisme dès après-demain, avant que mon groupe
    de première année ne couvre la session de mars du Parlement européen, dès lundi prochain.
    Et au milieu de tout cela, ma bonne dame et mon bon monsieur, il le trouve où, le gars,
    le temps pour faire la fête? Eh bien vous le saurez la semaine prochaine, quand tous ces
    événements auront fini de se télescoper et que je pourrais en rendre compte. C'est
    quand même mieux que de parler dans le vent, non?
    Allez, j'me zappe!


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  • Ce titre ne veut rien dire mais c'est parce que nous sortons de quatre jours intenses de bouclage,
    comme dans une vraie rédac', que ce genre de phrases peut s'échapper de mon cerveau malade.
    Vous voyez ici en avant première la Une de Viva cité numéro 89, le journal des quartiers de Strasbourg
    qui sortira le 3 mars dans les kiosques de l'agglomération strasbourgeoise.
    En vrac, au sommaire (à retrouver pour les webiens et les wepabiens qui n'habitent pas Stras'
    sur le site d'information de l'école de journalisme de Strasbourg: MCS info ), les nouveaux militants politiques
    qui s'engagent derrière un candidat plus que derrière un parti ou un étendard, un dossier sur la prévention
    et les plans d'urgence en cas de risque majeurs et de nombreux autres papier sur les 12 pages
    en noir et blanc que nous venons de finir de monter.
    A très vite en kiosque, avec une UNE qui fera trembler les Strasbourgeois (vous voyez, on apprend
    vite et bien notre métier: installer la psychose dans les cerveaux disponibles et dociles!!!):
    Et si la ville tremblait!



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    Première journée de stage à la rédaction locale d'Ouest-France à Rennes.
    Comme c'était pour moi une « journée d'observation » avant le grand bain,
    eh bien, j'ai observé. Quelques tranches de journée... comme ça.
    Vers 10h, après la lecture du journal du matin, conférence de rédaction.
    La dizaine de rédacteurs se retrouvent autour d'une grande table et de
    son rédac' chef pour voir ce qu'il y a se mettre sous la dent. Pas très stressés
    et assez déconneurs, dans l'ensemble. On ressort de là vers 11h... pour tracer
    illico au café ! Bref, c'est pas violent... Mais c'est loin d'être terminé. Les
    horaires du soir ne sont pas ceux de fonctionnaires (je suis sorti à 19h50 !
    Et j'étais loin d'être le dernier).
    15h : L'annonce du décès de Guy Parigot, fondateur du Théâtre national
    de Bretagne, réalisateur, comédien, metteur en scène, qui était dans le coma
    depuis la veille, tombe. L'une des journalistes change de programme pour
    écrire sa nécrologie (quel joli mot) et recueillir les réactions des élus et des
    amis à cette disparition. Branle-bas à la rédaction, assez calme jusque-là.
    16h20 : Coup de fil à la rédaction. La fille d'un septuagénaire qui vient de
    se suicider n'a pas apprécié l'imprécision d'un entrefilet évoquant la
    recherche du corps par les gendarmes. Une journaliste prend l'appel,
    en l'absence du rédacteur de l'article. La famille rappellera plusieurs
    fois dans la journée, souhaitant parler au rédacteur en chef et à l'auteur
    qui se fera traiter de « charognard de Voici ». Chaud...
    17h50 : Cérémonie des vœux d'un institut de protection du patrimoine.
    Une intervenante lâche un ségologisme du plus bel effet : la professionalité !
    Après bravitude, c'est pas mal trouvé. Comme quoi c'est pas facile de parler
    sans avoir écrit son discours !
    Et puis retour puis re-départ vers un petit événement à propos duquel on me
    propose finalement de rédiger une brève. La brèvitude, tel semble être
    le mot d'ordre du journal où j'ai atterri (comme celui de beaucoup
    d'autres titres de la Presse quotidienne régionale).
    Un titre où j'espère malgré tout passer l'été.
    Pas forcément ma vie.


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    Non. Nous n'avons pas, en tant qu'étudiants en journalisme, effectué d'escapade
    groupée sur la muraille de Chine (pas invités parmi la centaine de journalistes
    français accompagnant la candidate PS à la présidentielle programmée cette
    année). Mais je suis convaincu que c'est notre bravitude qui nous a donné le
    droit aux vacances méritées desquelles nous profitons actuellement
    (5 semaines en tout. Ça me rappellerait presque mon année Erasmus à Exeter!).
    J'utilise ce magnifique néologisme royalien (devrais-je dire régalien?),
    pour décrire, à ceux que ça intéresse, les semaines que nous avons passée
    fin décembre. Des semaines... bien chargées! Et un peu fatigantes, même
    pour des braves!
    Elles ont en effet vu l'achèvement de nos enquêtes de terrain (la mienne,
    avec 3 camarades, était consacrée à l'accueil de jour, insuffisant comme
    celui de nuit, des Sans-abri). Deux bonnes journées de rédaction, puis
    une autre de mise en page ont été un des faits marquants de ce mois de
    décembre. Autre enseignement, autre nouveauté: la radio. Nous avons
    eu nos premiers cours d'écriture pour ce média avec le responsable au
    Cuej de cette spécialité peu en vogue (peu de débouchés en ce moment).
    M. Deleu produit régulièrement des reportages pour France Culture et a
    eu l'occasion d'enseigner la radio à l'ESJ de Lille (Ecole supérieure de
    journalisme, une Institution à laquelle le Cuej n'aurait selon lui rien à
    envier, je répète cela pour ceux qui se posent la question de la qualité
    des écoles de journalisme publiques...). En parallèle, c'est notre voix,
    notre aisance et notre diction que nous avons exercée, avec un comédien
    professionnel un peu caricatural par moments mais éminemment sympathique
    et plutôt pertinent dans ses remarques, sur notre façon de parler comme sur le
    journalisme plus golbalement. J'en ai même noté quelques unes... que je vous
    retranscris pêle-mêle, comme Serge Karamazoff à monsieur le Préfet. Parlant
    du journalisme audiovisuel, il nous a incité à « retrouver le plaisir et la fraîcheur
    du dire » et à « ar-ti-cu-ler! ». Puis a débordé sur sa conception du journalisme:
    « le journalisme, c'est la pédagogie, c'est le sens. D'ailleurs l'info télé est moins
    dans cela. » La pédagogie à sens unique dont nous ont bassiné les penseurs
    éditorialistes pendant le débat référendaire est loin d'être ma tasse de thé.
    Mais il est certain que notre rôle (futur), est d'expliquer, de donner envie
    de connaître et de comprendre. Dernière pensée de notre comédien-enseignant:
    « le grand danger, c'est la banalisation. La banalisation de l'anormal. Les chaînes
    de tout-info ont fait beaucoup de mal à ce niveau ». On pourrait ajouter
    les fast-news et les flux continus dont nous abreuvent France-info et le net.
    Bref, c'est là-dessus que nos chers enseignants nous ont laissé partir en
    vacances, non sans nous interroger brièvement en partiels sur le contenu
    de nos cours théoriques (c'est de bonne guerre, même si comme le dit
    Amélie Tautou dans le long et jaunâtre dimanche de fiançailles:
    « y a pas de bonne guerre! »).
    En fait, le terme de vacances est inexact car ne s'appliquant qu'aux deux
    semaines venant de s'écouler. Le reste de ce mois de janvier est consacré,
    au Cuej, aux stages d'observation en presse quotidienne régionale. Des
    stages qui sont, dans la plupart des journaux, de véritables essais qualificatifs
    pour obtenir un remplacement de deux mois pendant l'été. Pour ma part, ce
    sera Ouest-France, à Rennes, pendant deux semaines. Juste avant de repartir
    pour 3 mois à Strasbourg. Oh Yeah baby!


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  • Les 8 et 9 juin prochains, on pourra essayer de deviner qui des 700
    jeunes gens fébriles présents au Cuej seront à notre place l'année
    prochaine!

    Vers la partie concours du site du Cuej: Cliqué siouplé... ou si vous voulez!


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